Le parc, de ses origines à nos jours
Les 29 ha du parc actuel faisaient partie, au début du siècle, de la propriété du Château Colbert, reconstruit au début du XIXe siècle par l’architecte DE VILLERS en souvenir du frère de Colbert qui fut l’un de ses anciens propriétaires.
Le château est racheté à la fin du XIXe siècle par un industriel choletais, M. BERGERE. A la demande du propriétaire, l’architecte Alexandre MARCEL restaure les intérieurs et aménage les abords.
Il crée, entre 1899 et 1913, un espace oriental de conception fortement japonaise
Des éléments khmers reproduits à partir de moules provenant de l’Exposition Universelle de 1900 à laquelle il avait participé. Alexandre MARCEL meurt le 30 juin 1928. Son épouse habitera le château jusqu’en 1945.
A partir de cette date commence une période néfaste pour le parc puisque celui-ci sera laissé petit à petit à l’abandon. La Communauté des Sœurs du Bon Pasteur est propriétaire du château et du parc de 1945 à 1954. Les Pères du Saint Esprit, propriétaires à partir de 1954, firent des plantations importantes de conifères sur les versants du parc. Nous leur devons d’ailleurs le premier recensement des végétaux. Malheureusement, de nombreux arbres arrivés en limite d’âge vont disparaître pendant cette période.
Pendant cette période, le parc fut d’abord transformé en exploitation agricole et forestière et abandonné jusqu’en 1980. Après ces 40 ans, les 29 ha de la propriété actuelle étaient complètement en friche, les allées totalement envahies par les broussailles et à la place des grandes allées d’autrefois demeuraient des sentiers d’environ 1 mètre de large. Les fabriques (lanternes, ponts, embarcadère, temple, pagode, …) étaient en ruine, voire disparues.
En 1976, la propriété est scindée en trois parties : le château avec ses dépendances et le potager, le collège prélève 2 ha pour aménager le terrain de sports, la SAFER organisme agricole, achète les 29 ha restants).
Il fallut attendre 1980 pour que la commune rachète le parc, alors complètement abandonné et que celui-ci soit classé au titre des sites. Une association est créée pour assurer la gestion et la maintenance du parc, qui à partir de documents, de photographies et de témoignages, entreprend la restauration. Appelée à l’origine Association du Parc du Château Colbert, cette association prit le nom de Parc Oriental en 1985. Ce sont les premiers bénévoles de l’association qui défrichèrent le parc.
En 1987, des professeurs japonais des universités horticoles de TOKYO et de NIIGATA reconnurent les 12 hectares du site classé comme étant inspirés de jardins japonais de la période EDO (XVIe- XIXe siècles).
Les projets, les travaux et les animations sont réalisés par une association Loi 1901 composée de bénévoles, de stagiaires et d’une équipe permanente professionnelle.
Lors d'une reconnaissance effectuée en octobre 2007, Gilles Herbreteau a pris quelques photographies du parc...









