Squelette pour un drôle d'oiseau

JEUDI 4 OCTOBRE 2007
Seconde Arts Appliquées - Création Design - Lycée Léonard de Vinci
Claire Marie BOMARD / Claire CHABOT / Gilles HERBRETEAU

Albrecht DÜRER Madone et le Siskin* (détail) 1506
* Siskin ou Tarin des aulnes :
petit oiseau assez voisin du chardonneret au plumage vert jaune vif.

SQUELETTE POUR UN DRÔLE D’OISEAU

Vous ferez appel aujourd’hui à votre imaginaire pour développer en volume le squelette d’un « drôle d’oiseau ».

Par des croquis préparatoires et la manipulation des différents fils que vous avez apportés, vous allez construire une structure fixe ou articulée qui pourrait être le squelette d’un volatile.
En fin de travail, votre proposition sera unifiée par une couche de peinture acrylique blanche et suspendue dans un lieu que nous déterminerons ensemble.

Planning :
  • séance du jeudi 4 octobre
  • séance du lundi 8 octobre
Critères d’évaluation :
  • visibilité formelle d’un animal volant
  • subtilité de la structure
  • qualité des liaisons




par Rachel Pévéri :

Pour donner à mon oiseau son côté « drôle » j’ai décidé de jouer sur les proportions. Je lui ai donc fait un gros corps tout rond porté par de petites ailes fines et un seul pied.
Pour que son corps soit imposant j’ai choisis de le constituer de gros fil électriques, pour ses ailes j’ai favorisé le fil de fer fin que j’ai recouvert de fil.
Je lui ai ajouté une petite tête, et une queue en trois parties, veillant toujours à ce que le corps rond reste l’élément de la structure le plus conséquent.


par Camille Perrot :

Après nous avoir confier le sujet : squelette pour un drôle d'oiseau, j'ai tout d'abord fait des croquis préparatoires pour organiser mes idées. J'ai ensuite réfléchi à l'expression "drôle d'oiseau" pour enfin réaliser mon oiseau avec du fil de fer. J'ai eu des difficultés à faire ressortir l'aspect drôle de mon oiseau mais réussi à construire un volatile reconnaissable. Je pense avoir trouver les bons matériaux pour rendre une légèreté à mon oiseau comme avec la laine que j'ai utilisée pour les ailes.
J'ai bien aimé ce premier sujet de l'année qui était intéressant. Je le referais volontiers pour un peu plus approfondir mes croquis !


par Dorine Sauzet :

  • Intentions : Lorsque j'ai commencé à créer cet oiseau, mes intentions étaient de réaliser une structure assez amusante pour bien répondre au sujet. Je souhaitais aussi mélanger des techniques diverses.
  • Méthodes techniques : Pour le cou et les pattes de l'oiseau, j'ai créer des ressorts à l'aide de fins fils de fers. Pour relier toutes les parties du corps de mon oiseau, j'ai entremêlé tous les fils.
  • Problèmes rencontrés : Parfois, les moyens de liaisons que j'utilisais n'étaient pas assez solides. J'ai du recommencer à plusieurs reprises.
  • Réussites : Je suis assez satisfaite que ma structure ressemble à un oiseau.
  • Impressions : Mon oiseau ne correspond pas vraiment à la caractéristique "drôle" du sujet.
Pour le reste je suis assez contente du résultat, pour un premier sujet.


par Arnaud CHAUVEAU :

il nous était demandé de réaliser un «drôle d'oiseau» ... en blanc, qui le rendra neutre. J'ai voulu qu'il ressemble vraiment à un oiseau, pas à une sorte de volume incompréhensible, ou à un dirigeable. Mais à un oiseau, modelé et plus maladroit que les autres.

J'ai d'abord réalisé le corps, j'ai utilisé de nombreux morceaux de fil de fer, de différentes couleurs. Cela a formé une grille, que j'ai enroulée autour de mon bras pour former un tube. J'ai placé la queue ma foi assez facilement, puis la tête. La tête fut plus difficile à faire, il me fallait une sphère, mais assez régulière : j'ai enroulé du fil de fer autour de ma main, je l'ai enlevé encore enroulé, puis j'ai joint deux extrémités avec du fil de fer et j'ai écarté les fil pour faire cette sphère. Les pattes sont de différentes tailles pour mettre en valeur cette maladresse.

J'ai bien aimé faire ce sujet car c'était le début de l'année et nous devions toucher à tout, de plus nous avons penser une autre représentation d'un oiseau normal. Le fait de le peindre en blanc sans voir les fils de couleurs le rend plus attrayant car les ombres sont mises en évidence mais le mien est encore en couleur. Dommage.


par Dylan Bobinneau :

Pour ce projet de squelette pour un drôle d'oiseau je me suis inspiré des esquises de Léonard de Vinci sur les machines volantes, et comment il pouvait les faire évoluer dans les airs tel un oiseau mais en restant conscient du fait de ce ne soit que des machines.
La première étape fut la construction du corps (en forme de ballon de rugby) qui est réalisé à l'aide de fils de fer destiné aux branchements éléctriques. ils sont assemblés entre eux par un fil de fer beaucoup plus fin et bien plus maléable. J'ai ensuite assemblé les ailes (4 au total), à part et à l'aide des mêmes matériaux.
Je les est ensuite fixées au corps et ai attaché les deux plus petites ailes (à l'arrière) ensemble (formant le X au milieu de la photo), elles sont ainsi actionneés et bouge de haut en bas quand on tire sur un fil. pour finir j'ai recouvertes certaines parties de toile de jute pour former comme une enveloppe, une peau. La construction na pas posée beaucoup de problèmes contrairement à l'assemblage de la toile de jute qui est difficile à coudre car elle s'effile très facilement !


par Laurie Rouet :

Méthode technique :
Mon « drôle d’oiseau » est composé de 4 parties distinctes :
  • La tête : elle est réalisée avec de la ficelle roulée en boule. J’ai également ajouté du fil tressé pour les plumes sur le haut de son crâne, et un scoubidou pour le bec.
  • Le corps : il est en fil de fer autour duquel j’ai enroulé du fil à scoubidou, du fil très fin et du ruban.
  • Les ailes : ce sont deux fils de chenille attachés entre eux. Etant très flexibles, je les ai facilement reliés au corps en les serrant autour du fil de fer. Puis, j’ai complété en nouant des morceaux de ruban et de fil doré.
  • La queue : elle est formée d’une corde détressée fixée à l’extrémité du corps grâce à un lacet, un épais ruban et du fil à scoubidous.

Difficultés et réussites :
Le plus difficile dans ce sujet, c’était surtout de trouver des idées originales et ensuite d’imaginer un moyen efficace pour les réaliser. Il fallait faire face à tous les imprévus (la tête qui tombe, la queue qui se détache, etc.) et respecter le temps qui nous était accordé.
Malgré les obstacles rencontrés, j’ai créé ma propre structure. Ma principale réussite, c’est d’être parvenue à réaliser un objet assez résistant et qui ressemble à un « animal volant »… même si on m’a souvent dit qu’il faisait penser à un avion !

Impressions :
Nous avons traité ce sujet en début d’année scolaire, alors que nous n’étions pas encore habitués à « l’esprit Arts Appliqués ». C’est pourquoi, au début, j’ai eu peur de ne pas être à la hauteur. Mais aujourd’hui, en réfléchissant, je réalise que c’était un très bon exercice qui a développé notre imaginaire et nous a entraînés à manipuler toutes sortes de matériaux et à dessiner avec précision (pour les croquis préparatoires).