SÉJOUR DE LA CLASSE DE SECONDE ARTS APPLIQUÉS
À L’ABBAYE DE FONTEVRAUD
9, 10 et 11 janvier 2008
À L’ABBAYE DE FONTEVRAUD
9, 10 et 11 janvier 2008
Le premier séjour des élèves de 2AA était articulé autour de 3 objectifs :
- découverte de l’abbaye
- rencontre avec les élèves de Montreuil Bellay
- repérage du territoire affecté au projet jardin
Découverte de l’abbaye
L’exploration du site s’est effectuée en deux temps. Tout d’abord, c’est par une progression lente à l’extérieur puis à l’intérieur des bâtiments, illustrée par un jeu de questions-réponses habilement mené par Halia Smaïl que le groupe a entrevu l’histoire et la complexité du lieu ainsi que la vie quotidienne des femmes et des hommes qui y ont vécu.
Halia Smaïl, du service pédagogique du centre culturel de l'Abbaye de Fontevraud, nous accueille avec la fougue qu'on lui connaît et, immédiatement, nous entraîne à la découverte de l'histoire du lieu.Pour garder des traces de ce premier contact, nous avons demandé aux élèves de commencer à cumuler les éléments graphiques et écrits qui pourraient constituer, plus tard, une sorte de « carnet de voyage », sous forme de plans, croquis, annotations, photographies…
Dans un second temps, Emmanuel Morin a développé différentes stratégies pour encrer de façon durable chez nos lycéens la compréhension des forces en présence dans l’architecture de l’abbaye. Ces ateliers « sur le terrain », la confrontation des explications historiques avec la réalité immédiatement identifiable, la précision du vocabulaire employé, la construction d’une maquette…sont des pratiques pédagogiques efficaces et parfaitement adaptées à nos élèves de seconde arts appliqués.
Emmanuel Morin, du service pédagogique du centre culturel de l'Abbaye de Fontevraud, ne ménage pas ses efforts pour expliquer l'architecture de l'abbatiale, avec de grandes qualités didactiques.
La rencontre
Jeudi après-midi nous accueillons les 12 élèves en 1ière année de bac pro « travaux paysagers » du lycée de Montreuil Bellay et deux de leurs enseignants. Marie-Joëlle Brisseau nous présente le contexte dans lequel « Un jardin en l’abbaye, l’esprit des lieux » est intégré. Il est question des jardins existants, de la notion de jardin utile et de jardin en mouvement chers à Gilles Clément, d’espace environnemental contemporain, de jardin pérenne…
Le travail de Pierre de Vallombreuse est également explicité (cf.« Les hommes racines ») et la prise en compte possible de l’exposition photographique dans l’élaboration de notre projet est évoquée.
Pour l’instant, le territoire sur lequel nous pourrions intervenir n’est pas concrètement défini. Il pourrait à la fois s’étendre sur la globalité du monastère( sous forme de ponctuations paysagères) ou bien sur le seul et conséquent coteau qui domine les infirmeries St Benoît. Pour ne pas nous éparpiller dans tous les possibles, il paraît judicieux dès aujourd’hui de proposer un périmètre limité à l’intérieur duquel les élèves pourraient l’année prochaine adapter leurs propositions.
Le coteau St Benoît retient tous nos suffrages.
A titre d’exercice et pour entamer le travail commun entre Montaigu et Montreuil Bellay, nous proposons aux élèves de parcelliser le coteau pour en apprécier les mensurations et les caractéristiques essentielles. Les moyens dont nous disposons sont rudimentaires mais l’objectif est atteint après quelques tâtonnements et les 12 parcelles sont circonscrites.
Il est difficile d’affirmer que ce fut un réel travail commun puisque s’était une première fois et que l’écart d’âge (2 à 3 ans) et de maturité était conséquent. Chaque groupe s’est observé plus qu’il ne s‘est complété. Cette première expérience aura eu aussi le mérite de souligner la nécessité de préparer autrement les prochaines rencontres afin que chaque groupe puisse exprimer ses potentiels avec les moyens propres aux spécificités de sa formation.
La journée du jeudi 27 mars est retenue pour parfaire les repérages du territoire avec des instruments spécifiques et pour définir les grandes lignes du projet et le cahier des charges qu’il sous-tend.
Repérage du territoire affecté au projet (suite)
La dernière demie journée du séjour a été affectée à d’autres repérages concernant les 12 parcelles, chacune étant attribuée à un lycéen de Montreuil et à 2 ou 3 élèves de Montaigu.
Il était question de :
La vie collective partagée exclusivement dans l’enceinte de l’abbaye a été aussi une expérience que les élèves ont qualifiée de « nouvelle » ( pourtant, 28 élèves sur 30 sont internes) et de « stimulante ».
Rendez-vous est pris les jeudi 27 et vendredi 28 mars pour approfondir cette première intrusion dans l’univers de l’abbaye de Fontevraud et dans celui de notre jardin.
Dans un second temps, Emmanuel Morin a développé différentes stratégies pour encrer de façon durable chez nos lycéens la compréhension des forces en présence dans l’architecture de l’abbaye. Ces ateliers « sur le terrain », la confrontation des explications historiques avec la réalité immédiatement identifiable, la précision du vocabulaire employé, la construction d’une maquette…sont des pratiques pédagogiques efficaces et parfaitement adaptées à nos élèves de seconde arts appliqués.
Emmanuel Morin, du service pédagogique du centre culturel de l'Abbaye de Fontevraud, ne ménage pas ses efforts pour expliquer l'architecture de l'abbatiale, avec de grandes qualités didactiques.La rencontre
Jeudi après-midi nous accueillons les 12 élèves en 1ière année de bac pro « travaux paysagers » du lycée de Montreuil Bellay et deux de leurs enseignants. Marie-Joëlle Brisseau nous présente le contexte dans lequel « Un jardin en l’abbaye, l’esprit des lieux » est intégré. Il est question des jardins existants, de la notion de jardin utile et de jardin en mouvement chers à Gilles Clément, d’espace environnemental contemporain, de jardin pérenne…
Le travail de Pierre de Vallombreuse est également explicité (cf.« Les hommes racines ») et la prise en compte possible de l’exposition photographique dans l’élaboration de notre projet est évoquée.
Pour l’instant, le territoire sur lequel nous pourrions intervenir n’est pas concrètement défini. Il pourrait à la fois s’étendre sur la globalité du monastère( sous forme de ponctuations paysagères) ou bien sur le seul et conséquent coteau qui domine les infirmeries St Benoît. Pour ne pas nous éparpiller dans tous les possibles, il paraît judicieux dès aujourd’hui de proposer un périmètre limité à l’intérieur duquel les élèves pourraient l’année prochaine adapter leurs propositions.
Le coteau St Benoît retient tous nos suffrages.
A titre d’exercice et pour entamer le travail commun entre Montaigu et Montreuil Bellay, nous proposons aux élèves de parcelliser le coteau pour en apprécier les mensurations et les caractéristiques essentielles. Les moyens dont nous disposons sont rudimentaires mais l’objectif est atteint après quelques tâtonnements et les 12 parcelles sont circonscrites.
Il est difficile d’affirmer que ce fut un réel travail commun puisque s’était une première fois et que l’écart d’âge (2 à 3 ans) et de maturité était conséquent. Chaque groupe s’est observé plus qu’il ne s‘est complété. Cette première expérience aura eu aussi le mérite de souligner la nécessité de préparer autrement les prochaines rencontres afin que chaque groupe puisse exprimer ses potentiels avec les moyens propres aux spécificités de sa formation.
La journée du jeudi 27 mars est retenue pour parfaire les repérages du territoire avec des instruments spécifiques et pour définir les grandes lignes du projet et le cahier des charges qu’il sous-tend.
Repérage du territoire affecté au projet (suite)
La dernière demie journée du séjour a été affectée à d’autres repérages concernant les 12 parcelles, chacune étant attribuée à un lycéen de Montreuil et à 2 ou 3 élèves de Montaigu.
Il était question de :
- vérifier les dimensions prises la veille
- évaluer approximativement les reliefs et dénivellations
- repérer les éléments végétaux implantés sur la parcelle
- effectuer un échantillonnage ( prélèvement de matériaux, recherches chromatiques)
- représenter un ou plusieurs points de vue à partir de la parcelle ( croquis et photographies)
La vie collective partagée exclusivement dans l’enceinte de l’abbaye a été aussi une expérience que les élèves ont qualifiée de « nouvelle » ( pourtant, 28 élèves sur 30 sont internes) et de « stimulante ».
Rendez-vous est pris les jeudi 27 et vendredi 28 mars pour approfondir cette première intrusion dans l’univers de l’abbaye de Fontevraud et dans celui de notre jardin.
Pour l’équipe pédagogique : Gilles Herbreteau
