expérimentations au village potier du Fuilet (2)

Le Fuilet
- épisode 2 -

La deuxième sortie au Fuilet, le petit village de potiers, était prévue le jeudi 10 avril. Nous sommes partis du lycée vers 9h00, un peu plus tard que d’habitude à cause de problème de transport.
Arrivés là-bas, nous avons retrouvés « la maison du potier » et notre collaborateur Gérard. Afin de ne pas perdre trop de temps, nous nous sommes vite mis au travail, dans une ambiance olfactive assez huileuse…car les pots qu’on nous avait ramenés de la presse sont enduits d’essence afin de ne pas accrocher la machine. Chacun s’est vu attribuer, pour commencer, 2/3 petits pots sur lesquels nous avons travaillés. Nous avons testés les différentes manières d’intervenir dessus dans le but de notre projet jardin à l’abbaye. Des trous à la coupe en passant par « l’ajoutage de matière », 60 petits pots sont ressortis de nos mains. On a pu étudier les idées et la façon de travailler de chacun de nous. Les uns étaient seulement décorés grâce à une fourchette ou une baguette, d’autres avaient été creusés à l’aide d’un couteau ou d’une paille, instrument très pratique pour les trous. D’autres encore, avaient réussis à être transformés sans être cassés ! Ce qui était très difficile….

Une fois notre petite pause repas terminée, nous sommes retournés nous asseoir à nos tables avec des pots beaucoup plus gros, sur lesquels nous avons commencés à intervenir de façon personnelle. Puis nos professeurs d’art et Gérard ont choisis différents mots avec lesquels nous devons jouer dans le travail de notre pot. Le mot « intrus » a su inspirer certains, qui ont joués avec la forme, l’ajout d’argile, ou l’absurdité. D’autres, en revanche, ont préféré le second mot : « duo », mais la différence était moins présentes entre tous nos travaux.

Le troisième thème nous a amené à une plus grande réflexion : nous avons dut analyser et trouver d’autres mots qui nous évoquait « la féminité ». Beaucoup de buste en sont ressortis ou bien des pots ornés d’objets typiquement féminins. Ensuite nous avons pu travailler sur la sonorité du pot si il était accroché à l’envers.

Et c’est avec nos « œuvres » en boulettes de la dernière sortie que nous sommes rentrés à Montaigu !