Pierre de Vallombreuse est un photographe dont le travail s'inscrit dans la lignée de l'engagement de Claude Levi-Strauss pour la survie des peuples autochtones. Il a participé à de nombreuses expositions (rencontres d'Arles, Visa pour l'image, Musée Albert Kahn) et publications et il est l'auteur de plusieurs ouvrages.
Il a rejoint l'Association Antrhopologique et Photographie (Paris VIII) avec Jean Duvignaud, Emmanuel Garrigues, Jean Malaurie, Edgar Morin. En Vingt ans de voyages, sur tous les continents, il a constitué un fond photographique unique, sur 27 peuples autochtones qui rend hommage à cette précieuse diversité et nous fait découvrir la réalité de ces peuples dont l'existence même est en danger.
(citation du site de Pierre de Vallombreuse)
Chez les papous en Indonésie
Chez les Akhas, en Taïlande
Chez les papous en Indonésie
Chez les Akhas, en Taïlande« Les Hommes Racines,
pour une humanité et un environnement durables »
PREMIERE PRESENTATION DU JARDIN PHOTOGRAPHIQUE
pour une humanité et un environnement durables »
PREMIERE PRESENTATION DU JARDIN PHOTOGRAPHIQUE
Le jardin photographique sera réalisé sur une durée de 5 ans pour aboutir à une grande exposition finale en 2012. Chaque année, des photographies seront disposées dans les jardins de l’Abbaye. Des photographies de peuples, d’environnements, de thématiques diverses, viendront se fondre naturellement dans les jardins. Les différents peuples rencontrés par Pierre de Vallombreuse viendront prendre place dans cet environnement au fil des ans. L’espace prendra forme petit à petit avec ces visages, ces paysages, ces traditions qui viendront témoigner de la diversité des modes de vie, des pratiques et des savoirs, autant de réponses aux conditions de vie imposées par la nature et par l’histoire.
L’année 2008 sera la première année de présentation de ces photographies. Deux peuples seront ainsi exposés : les Gwitchins (Canada) et les Mundas ou les Todas (Inde).
Pour rester fidèle à l’esprit du projet, la scénographie de ce jardin photographique ne reposera pas sur des structures de présentations massives mais, au contraire, sur des éléments de présentation épurés, des structures légères, quasi invisibles.
Faire en sorte que l’image se fonde naturellement dans l’environnement, imaginer que certaines photographies soient presque masquées par la végétation, impliquer les visiteurs dans une démarche non systématique (par exemple, par l’alternance de grands formats et de tout petits, ces derniers pouvant trouver leur place dans des murets, des touffes d’herbes,…), favoriser la poésie et la pureté, tels sont les objectifs de présentation de ce jardin photographique.
Cette première présentation photographique abordant les liens ancestraux unissant des peuples autochtones à la nature, présentant des savoirs et des espaces aussi vulnérables qu’essentiels pour l’avenir de la planète, offre une occasion de débat et d’échange pour mieux comprendre et défendre l’environnement, tenter de renouer des liens avec la nature.
Dans l’esprit du projet « Fontevraud, jardin des cultures du monde », les rencontres organisées autour des Hommes Racines contribueront à sensibiliser le public à la problématique du dialogue entre les peuples, de la diversité des savoirs et des cultures ainsi que de la protection de l’environnement.
La mise en place de ce premier espace du jardin photographique sera accompagnée d’un temps de rencontre avec Pierre de Vallombreuse autour des Hommes Racines, sur les fondements mêmes de son projet, la relation des hommes à leur environnement, la préservation des savoirs et des espaces aussi vulnérables qu’essentiels pour l’avenir de la planète, la notion d’humanité durable.
Le site de Pierre de Vallombreuse
